Olivia Paroldi, graveuse d’estampes urbaines.Passate di donne/Récits de femmes
Après avoir recueilli les souvenirs de femmes de 80 ans et plus, U Svegliu Calvese a demandé à Olivia Paroldi, d'interpréter ces bouts de mémoire.Elle s'en est acquittée avec beaucoup de tendresse et de poésie, posant sur les murs de la citadelle et de la basse-ville, les lessives fleuries de l'une, les petits pains placés dans des paniers par les soldats italiens de l'autre, la pêche à la ligne pratiquée du haut des fenêtres de la troisième, et les rivalités de quartier de la dernière. Et les poules, les ânes et les chats, témoins d'un temps définitivement disparu.
Grâce à elle, les murs de la ville ont parlé, laissant affleurer des images, comme celles que l'on conserve au sortir d'un rêve.
